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Le Gardien du manuscrit sacré

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 0.81/5

vos avis

24 critiques: 1.32/5



jeffy 2.25 Il y a pire
Ghost Dog 0.5 Le déclin de l’empire hollywoodien
Ordell Robbie 0.25 Le Néant Cinématographique incarné.
drélium 0.25 Rouleau de pq. On est pas loin d'Uwe Bolle, c'est dire.
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Il y a pire

Franchement, j'aurais plutôt envie de défendre le film, non pas parce que c'est un grand film, mais finalement il est, comment dire, sympathique. Je m'attendais a quelque chose de pire. Pour moi c'est un peu meilleur qu'un tueur pour cible, d'abord parce que l'action est suffisament présente et que ce film affiche clairement son absence de prétention. Du coup, il se laisse regarder sans problème. Bien sur, ni cinéma, ni la carrière de CYF n'en retireront rien, mais ca peut se voir tranquillement en famille ou d'un oeil en faisant autre chose.

06 avril 2004
par jeffy




Le déclin de l’empire hollywoodien

Pauvre cinéma hollywoodien. Le schéma narratif exploité depuis 15 ans, mettant en scène un couple de gentils si possible d’ethnie différente, des méchants rêvant de détruire la Terre, et un enjeu de pouvoir quelconque au milieu (diamants radioactifs, manuscrit ou autre), est tellement usé jusqu’à la corde que le moindre film encore basé dessus est considéré d’office comme douteux. Au mieux, il peut s’agir d’un bon divertissement spectaculaire ( Blade 2), au pire d’une grosse daube chiante et sans âme. Alors pour trouver encore un peu d’inspiration, les scénaristes s’autoparodient ou lorgnent du côté de l’étranger en recherchant des éléments susceptibles de renouveler un tant soit peu le genre. Cette tendance est particulièrement flagrante dans Bulletproof Monk, où l’introduction de moines tibétains dans le script provient du succès français du film Himalaya, l'enfance d'un chef, dont une des plages sonores est reprise vers la moitié de l’intrigue, où certaines scènes d’action montées de façon brouillonne sont directement référencées à Matrix (les combats dans les airs, la balle déformant l’espace), et où les personnages trouvent leur substance dans leurs rôles précédents (Seann W. Scott joue sur la même tonalité comico-naive que dans Road Trip ou American Pie, Chow Yun-Fat incarne un moine proche de Tigre et Dragon).

Peu aidés par un scénario d’une fadeur abyssale et par des seconds couteaux insignifiants, notre duo de super-héros-qui-sauvent-le-monde-des-vilains ne parvient pas à préserver l’attention d’un spectateur abattu plus de 30 minutes, et encore moins à remuer ses neurones. Un film qui a un sale arrière goût de déjà-vu 100 fois, et où notre ami Chow Yun-Fat, pourtant le seul acteur chinois à ma connaissance à s’être créé une réputation internationale sans prénom occidental, touche gentiment le fond. Pour mieux rebondir ?



06 juillet 2003
par Ghost Dog


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